Corvidés, régulation, autorisation.....à Oleye et ailleurs!

Démarré par admin, 30 Août 2016 à 12:58:30

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admin

Problème en Hesbaye, où l'autorisation de régulation est semble-t-il générale si pas automatique!

Ailleurs,  ce sont les conseils cynégétiques qui sont compétents pour la délivrance des autorisations de destruction!

Si les "becs droits" peuvent sembler trop abondants dans certaines circonstances, dortoirs, lors des travaux des champs, les équilibres ne doivent pas être perturbés à la légère par l'action de l'homme.

Les autorisations me semblent souvent délivrées assez facilement.

Les Corvidés  semblent utiles pour la destruction des cadavres notamment lors d'épidémies de myxomatose!
Destruction de jeunes rongeurs dans les buttes alignées dans les semis.

Certains les accusent de crever les yeux des lapereaux puis de les tuer ou de de les mettre ainsi à disposition des rapaces.
Je n'ai jamais vu des lapereaux dans cet état, mais j'ai vu en plein milieu de la Meuse une corneille décimer une couvée de canetons suivant leur mère.

N'oublions pas que les lapins peuvent devenir aveugles lors des pulvérisations de produits de défanage sur pommes de terre! Pies, geais, corneilles, freux...sont aussi accusés de destruction des couvées d'autres espèces.

Revenons à ma préoccupation, les passants sont venus me confier :" des "corbeaux" sont prisonniers dans une grande cage, se blessant parois durant un mois en servant d'appelants pour d'autres victimes."

Totalement inefficace, même si c'est légal, ce procédé connaît une limite : les oiseaux capturés doivent être mis à mort proprement le jour même de leur prise (Loi sur le Bien-être animal)! En Nature, ils peuvent aussi être tirés.
La suspension d'animaux morts est interdite dans les cultures!

Ce procédé par capture est inefficace, les autres spécimens voisinent toujours dans les cultures proches, seuls les effaroucheurs (canons) dans les semis ou les cultures fruitières sont efficaces.

Pies, geais, corneilles, freux...sont aussi accusés de destruction des couvées d'autres espèces, les corneilles peuvent aussi décimer les couvées de faisans surtout si le mâle à paroximité n'est pas vigilant.

Cette problématique ressemble aussi à celle des cormorans, dés que la place se libère d'autres corvidés viennent d'ailleurs.

Il faut aussi comprendre qu'en intervenant, l'homme bouscule les équilibres parfois mouvants entre espèces animales.


D'autres espèces que les corneilles sont capturées, geais, pies, freux, ou choucas.

Les plaintes des passants m'ont obligée à une enquête : la loi sur le "Bien être animal", ici transgressée, dépend désormais de la Région wallonne  (DNF), alors qu'autrefois elle dépendait de l'AFSCA.


Ce procédé est barbare et ancestral et donc relève de la tradition.

Les Corvidés sont une espèce parmi d'autres de la biodiversité, il est très difficile d'avoir des "oreilles attentives" sur de tels aspects, chacun se déchargeant sur l'autre.
La remarque la plus entendue même des milieux scientifiques :  "la corneille n'est pas une espèce menacée!"

En passant, le site sur lequel se déroulent les observations est une SGIB, traduisez un site de grand intérêt biologique.

Camille, face à de telles incohérences!